Gentil fonctionnaire masqué dans un petit village correzien
depuis hier, Coupat fait le buzz suite à son interview sur France-Inter. Peut-être intimidé face à la belle Léa Salamé, il s'est montré maladroit et peu offensif. Blessant même quand elle l'interroge sur l'attentat contre Charlie et curieusement muet sur le terrorisme islamique
mais bon la petite personne de Coupat, on s'en fiche
ce que l'on défend ici (et ailleurs), les avocats de la défense dans l'affaire Tarnac l'ont très bien exprimé
" Il ne suffit pas à la partie poursuivante de mettre en perspective des infractions de droit commun avec un discours politique critique pour caractériser l'existence d'une infraction terroriste.
Affirmer l'inverse permettrait de qualifier d'entreprise terroriste toute action portée par un discours politique ou syndical visant à dénoncer des choix politiques ou à exprimer une exaspération, voire une colère. "
ce à quoi répond le Ministère Public
" Si la promotion idéologique d'une nécessité de changer de société est une position politique protégée par la liberté d'expression, sa mise en œuvre par l'intimidation ou la terreur relève de la délinquance."
l'enjeu de ce débat, c'est l'avenir et l'existence de la radicalité politique.
Les gens qui nous gouvernent se méfient du peuple, ils aimeraient circonscrire l'activité politique aux chambres parlementaires et aux échéances électorales...
et tout cela arrive au moment où quelques-uns discutent de la Loi sur le renseignement intérieur