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  • les distributeurs

    un monoprix des saloperies,

    c'est tout ce qui me vient à l'esprit mais on fait difficilement de bons mots avec de la mauvaise camelote et puis il faut appeler un chat un chat

    cette sordide histoire, ce pauvre homme, sorte d'esclave moderne de la grande distribution

    appelons-les distributeurs

    s'est retrouvé solarisé au grand soleil des médias

    exposé surexposé avec l'humiliation qui va avec pour avoir récupéré quelques melons dans une poubelle,

    me rappelle un texte que j'avais écrit sur un autre géant du secteur à propos d'une autre histoire tout aussi sordide

     

    on peut les mettre à genoux le géant carrefour

    à genoux mettre la viande à genoux

    il suffit d'être quelques dizaines et de faire tous

    la même chose prendre la viande et la poser

    ailleurs elle meurt l'oublier la laisser là

    où on ne l'attend pas elle meurt

    pour affoler les caméras il faut utiliser la technique dite

    des bancs de poisson regroupement explosion

    rassemblement dispersion et toutes les figures

    géométriques intermédiaires

    au rayon bricolage la viande au rayon lingerie

    la viande dans les téléviseurs la viande

    pour les mettre à genoux rendre la viande

    imprévisible

     

     

     

    ©lacalavera

     

  • pour un nouvel Ulysse

    Et la Grèce vient comme une illustration du livre de Naomi Klein « La stratégie du choc, le capitalisme du désastre » (Actes Sud, 2008),

    Comment le Marché profite des crises pour s’ imposer  et vendre son ultralibéralisme comme le seul remède possible

    Il est vrai que les opposants n’ont plus de voix

    Nous sommes dans la monophonie

     

    Entretenir la peur la dette est une bête

    Elle ronge elle brûle elle grossit.

    Il y eut la couche d'ozone, le réchauffement climatique, le terrorisme

    maintenant nous avons la dette.

    Mais il n'y a pas de traçabilité, cela existe pour le boeuf ou le cochon mais

    nul n'est capable de dire où est passé l'argent dans quelles poches et qui tire les ficelles

    ce sont les mêmes qui encaissent qui prêtent et pleurent leurs créances

    le grand Marché, le bon marché

    Il y a de l'incorrection à corriger un peuple, eux qui furent mis sous tutelle britannique après la seconde guerre mondiale, la monarchie imposée, l'aide désinteressée de la CIA et puis les colonels...

    je suis grec, de coeur, j'aime ce pays et je m'étonne que l'on soit si peu de grecs aujourd'hui, alors qui sera le nouvel Ulysse, le nouvel Hérakles pour botter le cul des banquiers des assureurs et des fonds d'investissements ?

     

     

     

    * ce n'était pas mon propos, mais pour approfondir le sujet, il y a ce bel article de Serge Halimi dans le "Monde Diplomatique" de Juillet..."Ne rougissez pas de vouloir la Lune "