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les distributeurs

un monoprix des saloperies,

c'est tout ce qui me vient à l'esprit mais on fait difficilement de bons mots avec de la mauvaise camelote et puis il faut appeler un chat un chat

cette sordide histoire, ce pauvre homme, sorte d'esclave moderne de la grande distribution

appelons-les distributeurs

s'est retrouvé solarisé au grand soleil des médias

exposé surexposé avec l'humiliation qui va avec pour avoir récupéré quelques melons dans une poubelle,

me rappelle un texte que j'avais écrit sur un autre géant du secteur à propos d'une autre histoire tout aussi sordide

 

on peut les mettre à genoux le géant carrefour

à genoux mettre la viande à genoux

il suffit d'être quelques dizaines et de faire tous

la même chose prendre la viande et la poser

ailleurs elle meurt l'oublier la laisser là

où on ne l'attend pas elle meurt

pour affoler les caméras il faut utiliser la technique dite

des bancs de poisson regroupement explosion

rassemblement dispersion et toutes les figures

géométriques intermédiaires

au rayon bricolage la viande au rayon lingerie

la viande dans les téléviseurs la viande

pour les mettre à genoux rendre la viande

imprévisible

 

 

 

©lacalavera

 

Commentaires

  • C’est une bonne idée mais ça devrait être le boulot des syndicats et des partis de gauche sauf que…n’est ce pas ? Sauf qu’il y a dans l’air quelque chose de bizarre que respire notre société. Par exemple 6 associations se sont portées partie civile, non pour défendre ce voleur de la faim mais 4 chèvres et un bouc violés par un homme ! En appel le violeur a pris 5 mois avec sursis et 3600 E d’amende à verser aux assoces. Que conclure et pas seulement que ça fait chère la passe !?

  • les chèvres étaient-elles consentantes ? il faudrait y passer la nuit mais j'ai d'autres projets. Ce serait intéressant de connaître l'évolution du droit relatif aux galipettes avec d'autres espèces. Voir comment y est considéré l'animal, son statut juridique...

  • Ses collègues se sont réunis devant le magasin pour soutenir, car il était convoqué à un entretien préalable à son licenciement, ce salarié de 59 ans qui avait récupéré (parce qu'il les trouvait en bon état), six melons et deux salades dans la benne à ordures du magasin...
    Ce sont tous les "clients" qui auraient dû être là. Nous crèverons la bouche ouverte de notre indifférence, de notre individualisme, de notre lâcheté, de notre je-m'en-foutisme...

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