les monstres
on ne sait pas quoi en faire
ils se réveillent ils tuent ils se rendorment
ils sont imprévisibles
ils ont faim
de cette faim que rien ne peut rassasier
on continue de vivre comme avant
mais les rires sonnent un peu trop
le soleil souligne les défauts
chacun pense à son monstre
il est peut-être là, tapi
de son habituelle
couleur nuit
Commentaires
« …
La première fois que je vis la machine révolutionnaire en marche – en rêve elle représente une justice magnifique, et en chansons une poésie fraternelle, où l’autre finit toujours par devenir notre ami -, la première fois que je vis la révolution, elle nous tua.
…
La plage de l’enfer à 10 ans du matin
Où l’homme m’a bien montré qu’il savait couper l’homme
Moi j’enjambais des cadavres et derrière un ventre frais
Je trouvais un vélo et un harmonica
J’sais pas jouer l’adulte
Depuis qu’j’ai vu tout ça…
… »
Extrait de « Le sable d’El Halia » Louis Arti.
Editions comp’act 1997
@Mécano
Louis Arti, artiste magnifique et incompréhensiblement (je suis niais) ignoré des médias !
Je l'ai vu souvent en concert lorsqu'il soutenait Radio Libertaire et le théatre Libertaire du Dejazet.
Et cela tombe bien, je crois qu'il vit maintenant dans les P.O., à Salses il me semble...
A bientôt l'ami ?
@ limproviste
Content d’apprendre que vous connaissez cet homme et surtout de découvrir qu’il est un peu reconnu.