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vers un socialisme autoritaire ?

Un an après la mort de Rémi Fraisse sur le site contesté du barrage de Sivens, l'enquête officielle n'a toujours pas abouti et piétine dans ses contradictions. La Ligue des Droits de l'Homme a présenté les conclusions de la commission d'enquête citoyenne lancée après la mort du jeune homme, tué par une grenade offensive dans la nuit du 25 Octobre 2015.

La LDH, vénérable institution crée en 1898 à la suite de l'affaire Dreyfus dénonce

"un régime de violences policières qu'aucun citoyen attaché aux règles démocratiques ne saurait tolérer et la légalité douteuse des opérations de maintien de l'ordre menées à Sivens."

ainsi que les manipulations politiques et médiatiques qui ont "très habilement permis à l'autorité civile, du préfet aux ministres, d'échapper aux responsabilités dans la survenance  malheureusement prévisible de la mort de Rémi Fraisse".

 

 

 

 

Sources :

http://www.ldh-france.org/rapport-commission-denquete-ldh-les-conditions-conduit-mort-remi-fraisse-sivens-octobre-2014/

http://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2015/10/Rapport-Sivens.pdf

Le Monde , 24/10/2015, article de Laurent Borredon p.8

et aussi ...

http://lacalavera.hautetfort.com/archive/2014/11/04/la-lettre-d-anna-5482738.html

Commentaires

  • Il semble que le paradigme ait changé. En mai-juin 1968 des barricades sont dressées dans Paris, des voitures brulent, un incendie prend au siège de la bourse etc. La situation à l’époque est bien plus grave et sans commune mesure avec une manifestation dans la campagne contre le barrage de Sivens : c’est au cœur de Paris que l’insurrection se produit et pourtant le préfet de police Maurice Grimaud commandera avec intelligence les compagnies de C.R.S et je ne pense pas me tromper en disant qu’il aurait pu y avoir beaucoup plus de blessés graves et de morts s’il n’avait pas retenu ses forces de police. Question de volonté politique donc ; aujourd’hui il semblerait que le pouvoir politique fragile, déconsidéré et d’une extrême misère symbolique ne veuille rien laisser passer parce que trop dangereux pour lui ; il refuse l’opposition et veut imposer sa vérité, la vérité du paradigme néo-libérale mondialisé. Seule concession à la démocratie, la majorité élue qui lui permet tout entre deux élections : mais la démocratie est aussi une pratique de tous les instants, à venir (?) ; on en est loin.

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