Lu dans un canard une interview de Marine Brunehilde où cette dernière fait étalage de ses lectures philosophiques...et grande fut ma surprise d'y trouver Jean-Claude Michéa. J'avais découvert grâce à lui l'engagement et la pensée libertaire de Georges Orwell...que l'on pouvait il est vrai subodorer derrière les hypermédiatisés "1984" ou "Animals farm" ou le déjà moins connu "Hommage à la Catalogne" .
Dans "Orwell, anarchiste tory" (Editions Climats, 2008), Michéa fait l'éloge de la "common decency" appliqué à l'"anarchism tory", soit une éthique politique véhicule d'un anarchisme conservateur... car opposé à la religion du progrès. Michéa fait également souvent référence à Christopher Lasch et ce n'est pas une coïncidence si ces deux penseurs se retrouvent cités dans les essais laborieux des plumitifs de l'extrême-droite.
Car ce qui plaît aux fachos (...qui ont dû se contenter d'un repérage de la table des matières), c'est la critique de la Gauche et de la Droite accusés de s'abreuver aux même sources, celle des élites, du système médiatique...
et comme plus personne ne lit vraiment...on se contente des commentaires
conscience et attention se délitent
tout se mélange et s'embrouille...
on touille
mais cela ne fait pas pour autant une pensée, juste une bonne soupe, un yaourt !
fachos encore un effort et bientôt vous récupérerez Debord !
http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20110922.OBS0908/pour-un-anarchisme-conservateur.html
Commentaires
Le fais que l’extrême droite s'en serve ne me gène pas de toute façon en politique il est normal de saisir la moindre petite faille! :)
Mais je suis d'accord avec le fait que la Gauche et de la Droite s'abreuve aux même sources, celle des élites, du système médiatique...
Marie.
@Repassage à domicile
bienvenue sur ce blog Marie...moi non plus cela ne me gêne pas vraiment, sinon je serais perpétuellement dérangé, ce qui est très mauvais pour l'équilibre...
autrefois l'extrême-droite avait de bonnes plumes, maintenant à notre époque pressée, on se satisfait du copier-coller
hop ! un peu de Michéa, de Sorel un zeste de Camus un soupçon de Virilio
l'ennui, c'est que la pensée anarchiste est aux antipodes du fascisme
le problème...qui est la porte ouverte à la Barbarie...c'est que (presque) plus personne ne se donne la peine de lire les livres, de suivre la pensée des auteurs...