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  • le chef

    il est dur, dur au début, il appuie sur ceux qui ploient il appuie fort.

    alors ils ploient ils plient ils savent déjà qu’ils ne se redresseront plus que c’est trop tard trop bas
    ils sont entre ses mains, ils s’abandonnent entre ses mains cela fait du bien
    soumis c’est doux on se berce on s’oublie, on n’est plus rien

    avec ceux qui restent durs, il appuie aussi, mais il sent qu’ils ne plieront pas, que s’il insiste peut-être ils se casseront mais avec douleur
    la douleur dirigée contre lui, tout contre lui, une petite haine qui fait mal aussi, alors il s’adoucit, il recule, cette haine le ramollit il a peur

     

  • outrage (2) : feux d'artifices

    sans doute,

    on peut être fier d’être citoyen d’un pays qui porte haut des valeurs universelles d’humanité,

    ce fut parfois le cas de la France et ce pays donnait alors le frisson et l’envie

    mais dans le climat délétère franco-français de ces mois d’été, la tentation est grande de brûler quelques drapeaux tant la honte nous submerge

    cette fois-ci l'outrage vient des hauts sommets de l'état, dans une démocratie adulte ces messieurs-dames seraient frappés de déchéance et sommés fissa de faire leurs valises mais voilà nous sommes en France et les démons sont toujours là, tapis et, dans ce cas même, nourris au sein de la république

    aussi un peu de name-dropping me semble nécessaire pour cibler les responsables de cette infamie, ces pyrotechniciens oeuvrant à l’ombre des cabinets

    ministériels pour quelques smic (s) et trois fois rien...

    il y a...

    ainsi Guillaume Didier, porte-parole du ministère de la justice eut ce bon mot

    « Au nom de la liberté artistique…désormais on n’aura pas le droit de s’attaquer à l’emblème de la nation. » (Le Monde , 25/07/2010) !!!

    Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, maître d’œuvre du discours de Grenoble

    Maxime Tandonnet et Cédric Goubet, plumes du discours

    Frank Louvrier, conseiller en communication de l’Elysée

    Brice Hortefeux, ministre de l’intérieur en exercice, condamné récemment pour injure raciale

     

    …quant à Nicolas Sarkosy, président d’une République en vacances, une démission serait un geste magnifique, comptons sur lui…

     

    en attendant soutenons nos amis nomades en (re)écoutant ce qu'ils nous ont laissé de meilleur

    le flamenco, la gypsie-music, le swing gitan ou le jazz manouche, retournons voir "le temps des gitans" ou "latcho drom"

     

    ...et n'oublions pas, car on ne l'entend pas assez que les roms ont déjà payé le prix fort entre 1933 et 1945..."porajmos" près de 200 000 morts

    entre la stigmatisation et l'extermination il n'y a pas grand pas

  • de l'outrage

    ce n'est vraiment pas juste

    maintenant la désobeïssance est un art réservé aux riches

    c'était déjà le cas pour conspuer l'hymne national en public

    vous en rêviez Michelle Alliot-Marie l'a fait

    un simple décret ce qui permet de contourner l'avis du conseil constitutionnel

    et passible d'une contravention de cinquième catégorie

    pour 1500 € le délit d'outrage au drapeau national est constitué dès lors qu'il est commis dans un lieu public ou ouvert au public

    la formulation est habile d'autant que le décret vise également les représentations -"les oeuvres de l'esprit"-

    on peut donc supposer que le champ d'application puisse s'étendre au web, au livre

    à toute édition physique ou numérique accessible au public !

    l'outrage vise toute destruction ou utilisation dégradante du drapeau

    il est toutefois encore possible de le réaliser gratuitement seul ou en réunion

    chez soi et dans divers lieux non ouverts au public

    il serait interessant de les énumérer