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aparteid

  • outrage (2) : feux d'artifices

    sans doute,

    on peut être fier d’être citoyen d’un pays qui porte haut des valeurs universelles d’humanité,

    ce fut parfois le cas de la France et ce pays donnait alors le frisson et l’envie

    mais dans le climat délétère franco-français de ces mois d’été, la tentation est grande de brûler quelques drapeaux tant la honte nous submerge

    cette fois-ci l'outrage vient des hauts sommets de l'état, dans une démocratie adulte ces messieurs-dames seraient frappés de déchéance et sommés fissa de faire leurs valises mais voilà nous sommes en France et les démons sont toujours là, tapis et, dans ce cas même, nourris au sein de la république

    aussi un peu de name-dropping me semble nécessaire pour cibler les responsables de cette infamie, ces pyrotechniciens oeuvrant à l’ombre des cabinets

    ministériels pour quelques smic (s) et trois fois rien...

    il y a...

    ainsi Guillaume Didier, porte-parole du ministère de la justice eut ce bon mot

    « Au nom de la liberté artistique…désormais on n’aura pas le droit de s’attaquer à l’emblème de la nation. » (Le Monde , 25/07/2010) !!!

    Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, maître d’œuvre du discours de Grenoble

    Maxime Tandonnet et Cédric Goubet, plumes du discours

    Frank Louvrier, conseiller en communication de l’Elysée

    Brice Hortefeux, ministre de l’intérieur en exercice, condamné récemment pour injure raciale

     

    …quant à Nicolas Sarkosy, président d’une République en vacances, une démission serait un geste magnifique, comptons sur lui…

     

    en attendant soutenons nos amis nomades en (re)écoutant ce qu'ils nous ont laissé de meilleur

    le flamenco, la gypsie-music, le swing gitan ou le jazz manouche, retournons voir "le temps des gitans" ou "latcho drom"

     

    ...et n'oublions pas, car on ne l'entend pas assez que les roms ont déjà payé le prix fort entre 1933 et 1945..."porajmos" près de 200 000 morts

    entre la stigmatisation et l'extermination il n'y a pas grand pas