on en a des bibliothèques et il continue de s'en écrire la théologique pollution se porte bien
entendons-nous bien, le ciel est vide et tout peuplement surnaturel de l'éther relève d'un
dérèglement des sens non rimbaldien et l'appellation religion du strict champ des mythologies
au même rayon que les korrigans et les poulpiquets, ni plus ni moins
et si un hacker anonyme adepte de la mise en abyme avait trouvé l'algorithme
le boot du processus il a cessé depuis longtemps de s'intéresser à son programme qui continue
de tourner et ne mérite en aucun cas le titre et la majuscule ni le culte associé
en soi cela n'aurait aucune importance si certains y croyant dur comme fer et passant du virtuel au réel sans barguigner
ne se sentaient habilités à pourrir l'existence de leur entourage
car le croyant est prosélyte, à l'égard des mécréants mais également en direction des autres croyants d'obédiences diverses
comme toute organisation concurrentielle il faut faire bonne figure dans les sondages et gagner des parts de marché
culte des morts et morbidité excessive, haine de l’intelligence, de la science, obsession de la pureté et honte du corps, catalogue des culpabilités, ferments antibiotiques d’une morale castratrice, symbiose avec tous les fascismes demandez le programme !
nos églises sont des trains fantômes
alors oui interdire une obscénité comme la burqa semble une bonne mesure prophylactique
mais si l’intention est louable il convient de ne pas s’arrêter au milieu du chemin
libérer l’humain de toutes ses burqas est une nécessité
le nouveau management des entreprises est une burqa
l'hygiénisme contemporain est une burqa
l’open space est une burqa
la hiérarchie est une burqa
la famille est une burqa
la connerie est une burqa
la mort est une burqa
alors légiférez putain, légiférez !