multiplication des voies chacun a sa route
elles tournent se croisent se chevauchent se coupent
elles vont partout
nostalgie des cavées des drailles des traverses
que l’on prenait en sifflotant les yeux calmés
ces passages n’intéressent plus les hommes,
ils leurs préfèrent des flux connectés
qui saturent les sens,
la ronce y va les rameaux ont pris une ampleur inquiétante
ne subsiste qu’une impression de chemin
quelque chose que les corps auraient laissé
en passant
une direction
comme la fuite d’un animal
avant que les bois se referment.
Un jour je le sais nous vivrons avec les bêtes
© Lacalavera