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les prédateurs

ce qui dérange, la soudaine jubilation

l'effervescence qui saisit l'homme blanc à l'annonce des bombardements

le détail des opérations les caractéristiques des machines

en se frottant les mains

le besoin de guerre l'envie de guerre

c'est inscrit c'est profond

nous sommes les prédateurs

Commentaires

  • Je me demande si les choses sont aussi tranchées que ça. L’homme blanc prédateur et techniquement puissant qui se fait plaisir et un homme non blanc et non prédateur qui en quelque sorte subirait cette envie malsaine de l’autre.
    Je crains, tout en ayant conscience de la puissance économique et militaire de ce qu’il est convenu d’appeler l’occident, ce qui en a souvent fait un maître arrogant et criminel que le noir, le jaune, le rouge, le marron, le vert, le blanc partagent tous les mêmes caractéristiques humaines, un peu trop humaines d’ailleurs.

  • nous n'avons pas le monopole c'est certain mais tout de même une certaine expertise en la matière ...comme dirait MAM !!

  • Y avait même les guerres qui ne se disaient pas...
    Suis en train de lire "Hôtel Saint-Georges" de Rachid Boudjedra (Grasset, 2011 / 1ère édition en 2007 par les éditions Dar El Gharb) : un magnifique roman polyphonique qui dit un passé qui ne passe pas...

  • S’il s’agit de la guerre d’Algérie, elle « s’est dite » assez vite officieusement, les bidasses et les révolutionnaires algériens se faisaient la guerre ; mais il a fallu attendre (je crois) Jospin pour qu’elle soit officiellement reconnue ; y a pas scoop.
    Quant au passé qui ne passe pas, c’est sûre. Tellement de non-dit.
    Mais les non-blancs qui ont d’ailleurs copié les blancs et leur technique de prise du pouvoir, façon bolchevik, vous pensez qu’ils étaient blancs comme neige avec la fameuse recette du « on ne fait pas d’omelette sans casser les œufs » ?

  • Il s'agit de la Guerre d'Algérie, oui...

  • @ Mecanofils...ne bloquez pas sur mon "homme blanc" je ne voulais pas coloriser ou ethniciser le débat, c'était juste un effet de matière
    en fait je pensais aux journalistes, experts, commentateurs patentés (la plupart du temps très blancs !) qui se délectaient visiblement de cette mise en guerre

    sinon bien entendu la barbarie n'a pas de couleur, elle est inscrite dans l'espèce
    et instrumentalisée par les pouvoirs

    le Japon dont on vante à longueur d'antenne l'esprit collectif et la réserve a mis toute l'aire Pacifique à feu et à sang il y a 55 ans...et les viols systématiques des birmanes et des coréennes

    et combien de peuples libérés de l'occupant/oppresseur/colonisateur ont basculés par la suite dans des conflits sanglants et/ou des dictatures (une bonne partie de l'Afrique, de l'Asie du Sud-Est)
    mais ce n'est pas une raison pour désespérer !!!

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