s'il n'est pas trop tard,
d'urgence, haïr sa mère
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s'il n'est pas trop tard,
d'urgence, haïr sa mère
La ville a mis
ses couleurs de putes
façades chair et rideaux tirés
la ville en solde
Les princes de la rue ont des lèvres tatouées
et trop de kilomètres au compteur
pas plus de temps qu’un papillon
ils ne sont pas comptables
ils ne sont pas gestionnaires
leurs yeux communiquent par éclairs codés
un fou-rire les emporte et leurs nippes
sentent le crabe
Les grandes catalanes ont le cul petit et soigné
quand elles posent inaccessibles en tenues griffées
mais la mode est un crime
ce n’est tout simplement plus possible
les petites filles ont des yeux effarés
Il leur reste si peu à vivre
C’est midi chez Sauveur
tous les dealers du quartier
commandent un poulet-frite
et les flics aussi
la ville a mis
et encore
je n’en voyais que la moitié
© Lacalavera
tu manges mon Cahuzac, je te prends ton Guéant
un fou menace mon Fabius je roque
l'arêne politique ne démérite pas
une pincée de jeux du cirque
du grand Guignol assurément
mais pendant la danse des singes
le film continue
on peut aussi lire le dernier papier de Serge Halimi dans le Diplo de Mai, une bonne synthèse sur l'état des stocks mais l'histoire est triste
le héros meure à la fin
je vous conseille plutôt "la pluie d'été" de Yves Bonnefoy, c'est un poète
et cela ne se vend pas