du smort et des smortifs

il va de soi que ce blog est garanti sans vuvuzela

de plus au risque d'en rajouter sur mon arriération, je tiens le sport comme une sorte de préparation paramilitaire

coaching décliné dans tous les compartiments du jeu

respect dévouement obeissance sacrifice

des règles de l'arbitre du coach du public,

infantilisation des joueurs sinon crétinisation assumée

cet ânonnisme structurel surjoué que l'obsolescence du logiciel de communication

rend encore plus cruel...

mais pourquoi sommes-nous contraints de supporter cela ?

cette exposition médiatique en basse tension

ces sportifs qui s'expriment à longueur d'onde sur leurs supposées performances

ces discours interchangeables

l'endiguement de l'émotion de la vie

ce polissage de l'image jusqu'à l'effacement

ce sport-là n'élève pas ni ne rend meilleur

c'est une politique industrielle

c'est le visage caché de l'Entreprise sous les maillots numérotés

 

 

cague 40

Axa, trois cent quarante cinq moins deux cinquante, Bollore Technologie sept cent vingt sept moins zéro quarante et un, Dynaction cent quarante six plus un quatre vingt un, Eurafrance, deux mille trois cent soixante plus zéro vingt neuf, Fimalac SA cinq cent quatre moins cinq soixante dix neuf, Gaz et Eaux, deux mille quatre cent quatre vingt quinze plus zéro soixante, Lebon, deux cent douze plus zéro quatre vingt quinze, Centenaire Blandy, quatre cent soixante non coté, Carbonique, dix mille trois cent dix plus zéro soixante dix arrêtez, arrêtez cette merde !

Le journaliste déclinait son mantra comme un bulletin de météo marine. Mais comment pouvaient-ils nous avoir envahi à ce point ? Comment pouvaient-ils avoir pris toute cette place ? Réveillez-vous les mecs  eh ! ré-veillez-vous !